03/07/2025
Le moustique tigre : ce voisin que l’on ne veut pas inviter à l’apéro !
Le moustique tigre : un facteur de risque sanitaire grave
Le moustique tigre est un fléau pour nos fins de journée. Seule la femelle moustique nous pique afin de prélever du sang pour la maturation de ses œufs. À l’occasion de ses repas, elle peut être le vecteur de maladies virales d’origine tropicale (dengue, chikungunya et zika). Pour cela, elle doit piquer une personne infectée par l’un de ces virus avant de contaminer une personne saine par une nouvelle piqûre. Ces maladies qui peuvent être asymptomatiques ou évoquer des symptômes grippaux, peuvent aussi évoluer vers des formes plus sévères.
En 2025, entre le 1er mai et le 24 juin, la région Occitanie a été concernée par 118 cas importés (personnes revenant de zones tropicales) de dengue (48) ou chikungunya (70) *.
Un risque de transmission de ces maladies par des moustiques « locaux » (cas autochtones) existe donc, et 2 cas autochtones de chikungunya ont été observés.
* : Source Bulletin. Surveillance du chikungunya, de la dengue et du Zika en Occitanie. 26 juin 2025. Saint-Maurice : Santé publique France, 4 p., 2025. Directrice de publication : Caroline Semaille
La carte d’identité du moustique tigre
Taille : très petite, 0,5 mm (pièce de 1 ct)
Livrée caractéristique : pattes et abdomen rayés de blanc sur un corps noir, bande banche à l’arrière de la tête et du thorax
Activité : en journée, plutôt le soir
Vol : difficile, plutôt peu élevé (au niveau de nos jambes), silencieux
Le développement du moustique tigre
La femelle moustique tigre pond ses œufs au-dessus d’eaux stagnantes dans des petits contenants (coupelles sous pots de fleurs, bidons, jouets en plastiques creux, bâches de piscine qui baillent, etc.) À la moindre pluie, ces contenants se remplissent d’eau et les œufs se retrouvent immergés, démarrant le cycle de développement larvaire du moustique pour produire des adultes après 7 à 10 jours.
La canicule qui nous frappe actuellement réduit temporairement la présence du moustique tigre : les eaux dans les contenants s’évaporent empêchant les œufs de se retrouver immergés. Toutefois, ces œufs sont résistants aux fortes températures et ceux qui ont été pondus il y a quelques semaines peuvent se retrouver dans l’eau aux prochaines fortes précipitations.
La lutte contre le moustique tigre
Le moustique adulte colonise un secteur peu étendu d’un rayon de 150 m environ autour de son lieu d’éclosion car il vole assez mal : le moustique qui nous incommode provient donc d’un lieu de ponte chez soi ou à proximité. C’est donc à chacun d’entre nous d’agir dans son environnement proche. Un moyen de lutte très efficace est de stopper le cycle de développement larvaire dans les eaux stagnantes : il s’agit donc de vider tout contenant de ses eaux. Il suffit pour cela de faire le tour de son jardin ou de son balcon une fois par semaine (durée du cycle larvaire).
L’action menée par la Commune au cimetière
Nous vous rappelons aussi que les services de la Mairie de Lannemezan ont mis à votre disposition du sable aux entrées du cimetière afin de remplir les coupelles sous vos pots de fleurs. Après l’arrosage de vos pots, le sable permet de maintenir l’humidité au niveau des racines de vos plantes sans offrir un milieu favorable au développement du moustique tigre.
Pour aller plus loin …
Vidéo pour tout savoir sur le moustique tigre (2mn30) : cliquer sur ce lien.
Vidéo présentant les actions de prévention que vous pouvez mener chez vous (1mn) : lien.
Pour approfondir, vous pouvez cliquer sur ce lien vers la page du site de l’ARS Occitanie dédiée au moustique tigre.


