23/11/2020

Depuis la découverte d'un premier cas d'influenza Aviaire Hautement Pathogène (IAHP) au Pays-Bas le 23 octobre 2020, l'infection s'est propagée dans plusieurs pays du nord de l'Europe (Allemagne, Pays­Bas, Danemark, Royaume-Uni, Irlande) en lien avec une contamination liée à la faune sauvage. La confirmation d'un premier foyer en Haute-Corse a conduit le ministre de l'agriculture à classer l'ensemble du territoire national en risque élevé au regard de cette maladie, non transmissible à l'homme, et sans risque pour la consommation de denrées alimentaires. A compter du 17 novembre, en complément des mesures de biosécurité mises en œuvre par les professionnels, les mesures de prévention suivantes sont rendues obligatoires dans toutes les communes des Hautes-Pyrénées.

Concernant les professionnels, il leur est demandé :   

  • de claustrer les volailles ou de les protéger par un filet,
  • d'assurer une surveillance quotidienne de leurs animaux pour détecter au plus tôt l'apparition de la malade, de procéder au bâchage des camions transportant des palmipèdes âgés de plus de 3 jours,
  • de vacciner dans les zoos les oiseaux ne pouvant être confinés.


Concernant les rassemblements d'oiseaux, y compris les marchés aux volailles vivantes, ils sont interdits comme la participation d'oiseaux à des rassemblements dans d'autres départements. Il en va de même pour les compétitions de pigeons voyageurs. 

Concernant les activités de chasse, les transports et lâchers de gibiers à plumes sont interdits ainsi que l'utilisation d'appelants dans le cadre de la chasse au gibier d'eau. 

Concernant les basses-cours, il est demandé de restreindre la taille des parcours et de les protéger par des filets ou d'enfermer les volailles dans des bâtiments. 

Une surveillance de l'état de santé des animaux est également à assurer quotidiennement pour détecter le plus précocement possible l'apparition de la maladie. D'une manière générale, l'ensemble de la population doit éviter de fréquenter les zones ou stationnement des oiseaux sauvages, y compris en leur absence, du fait de la possible présence de virus dans les fientes et les sols souillés. 

Tout contact avec les oiseaux sauvages, morts ou vivants, est à proscrire de manière à éviter tout risque de diffusion de la maladie dans les élevages. En cas de contact, un nettoyage approfondi et une désinfection est à pratiquer. Toute découverte d'un cadavre d'animal doit être signalée aux autorités ou à un vétérinaire. 

Pour en savoir plus :